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John Green Books

早上好 ! Trop contente d'enfin sortir cet article qui dors dans mes brouillons depuis quelques mois !

Aujourd'hui je vais chroniquer les 6 livres les plus connus de John Green que j'ai classés de celui que j'ai le moins aimé à celui que j'ai préféré. Avant cela j'aimerais quand même faire une brève présentation de l'auteur, donc c'est parti !


JOHN GREEN nait en 1977 à Indianapolis (Indiana, USA). Il ressortira de l'université de Kenyon College (Ohio) avec un diplôme d'Anglais et Études Religieuses. C'est donc tout naturellement qu'il intègre un poste d'aumônier dans un hôpital pour enfants incurables. Six mois après il décide de se réorienter vers un post de critique littéraire en radio. Cette période révélera en lui une réelle passion pour la lecture de fiction. C'est enfin en 2005 qu'il publie son premier roman qui sera très vite récompensé et salué par la critique. Peu à peu, John Green se hisse au rang d'écrivain de fictions pour jeunes adultes connu dans le monde entier.



PLACE AU CLASSEMENT DES MEILLEURS JOHN GREEN !


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Ma note : 14,5/20


Résumé :

Une histoire assez originale : Colin Singleton, garçon surdoué et conscient de l'être, se fait pour la dix-neuvième fois larguer par une Katherine. Son meilleur ami et lui partent donc en road-trip pour lui changer les idées. Durant ce voyage, Colin va tenter de réaliser un théorème qui permettrait de prévoir les relations amoureuses. Comme je vous l'ai dit, l'histoire n'est pas commune !



À tous les allergiques aux maths, n'ayez crainte ! Ce roman comporte, certes, certaines explications compliquées, mais qui sont facultatives. Je suis suis pas une grande fan des maths mais la logique de Colin m'interressait quand même, et franchement, même si je n'ai pas compris grand choses aux explications, je dois avouer que ça donne du fond au roman et que cela prouve l'investissement de l'auteur (bien qu'il ai fait appel à un mathématicien pour cela).

Outre le côté maths, j'ai apprécié l'humour des personnages (par exemple Colin sait instinctivement trouver des anagrammes pour chaque phrase, ce qui est assez amusant ((ça a du donner du fil à retordre aux traducteurs)) et aussi celui de l'auteur, que l'on retrouve à chaque annotation (la particularité de ce roman est qu'il possède énormément d'annotations en bas de page). Au fil des pages, Colin nous prend par pitié, puis, naturellement, on s'attache à ce surdoué qui rêverait d'être un génie et d'avoir une copine nommée Katherine qui ne le larguerait pas.

Il y a aussi des petits points négatifs à l'histoire, comme par exemple l'idée du road-trip qui à mon goût n'est pas assez exploitée, puisque les héros s'arrêtent rapidement à un point où ils resteront jusqu'à la fin du livre. D'ailleurs j'ai été un peu déçue par la fin, que j'ai trouvé prévisible, plate. J'aurai aimé quelque chose de plus original, pour une fois.

Malgré quelques points noirs je garde quand même de cette lecture un agréable souvenir, et j'admire vraiment la manière dont John Green a su consillier littérature jeunesse et mathématiques.


Citation : "Je suis pas allergique aux - souffle - frelons, sitzpinkler. Je suis juste - souffle - à bout de - souffle - souffle.

Ohhhhhhhhh! Merci, mon Dieu.

Tu ne crois pas en Dieu.

Merci la chance et l’ADN, corrigea très vite Colin."




Co-écrit par David Levithan.


Ma note : 15/20


Résumé : Will Grayson se méfie des sentiments. Les histoires de coeur portent la poisse, tout le temps. Alors dans la vie, autant se faire discret. Son meilleur ami, Tiny Cooper, est à la fois une bénédiction et une vraie plaie : ami fidèle et rayonnant, il est aussi ouvertement gay que corpulent et n'a pas l'habitude de passer inaperçu.À l'autre bout de la ville, un adolescent en pleine déprime assume mal sa différence. Le hasard veut qu'il se nomme lui aussi Will Grayson...


J'ai été un peu mitigée à la lecture de ce livre. Je suis tombée sous le charme de l'idée, très originale (deux personnages qui ont exactement le même nom et se rencontrent par hasard) mais j'ai aussi aimé l'alternance entre les chapitres écrit par deux auteurs différents qui se mettent chacun à la place d'un Will Grayson. Beaucoup critiquent le fait qu'un chapitre sur deux ne comporte AUCUNE majuscule (ni pour les débuts de phrase ni pour les noms propres) mais, personnelement, moi qui suis très maniaque dela mise en page des romans, cela ne m'a pas tant choqué, voir j'ai trouvé cela apaisant, léger, comme si je lisais des messages (après je l'ai lu en VO donc peut-être que mon avis serait différent en français). L'histoire se lit bien, et prend une tournure auquelle je ne m'attendais pas vraiment, mais tant mieux finalement !

J'ai cependant eu du mal à m'attacher à Tiny, peut-être que ce sont juste mes goûts, mais je trouvais ce personnage trop excentrique, extravagant... Ce n'est qu'après une bonne moitié du roman que j'ai appris à le supporter (mais sans plus...). J'ai donc fermé ce livre satisfaite : c'était un bon roman que j'ai apprécié lire, pour autant il ne mérite pas le podium de mon classement...


Citation : "i am constantly torn between killing myself and killing everyone around me. those seem to be the two choices. everything else is just killing time."

= "j'hésite entre me suicider ou buter tout le monde. j'ai l'impression que ce sont mes deux seuls choix. le reste n'est que torture."




Ma note : 16/20


Résumé :

Aza Holmes, 16 ans, a tout pour être aimée et avoir un bel avenir, mais elle a grandi avec une pathologie psychique. Qui est-elle, où est-elle, lorsque la spirale vertigineuse de ses pensées obsessionnelles s'empare d'elle ? Vous aimerez Aza, qui raconte sa propre histoire, vous aimerez sa meilleure amie Daisy la tornade, et vous aimerez Davis, fils d'un milliardaire mystérieusement disparu. Un trio improbable qui va mener l'enquête, et trouver en chemin d'autres mystères et d'autres vérités…


Le personnage d'Aza est très attachant. Différente, elle se pose toujours un tas de questions qui l'ammènent à être perpétuellement angoissée de tout. La relation entre sa meilleure amie et elle est touchante, ce sont deux filles complètement différentes mais qui ont une grande complicité.

Le seul point noir du livre réside dans le résumé : on nous vend une enquête ou un livre policier pour ado... Mais pas du tout ! Sans spoiler, Aza et ses amis font quelques recherches etc. et c'est vrai qu'un mystère plane tout au long de l'histoire mais il n'y a pas de grosse "enquête"...

Ce livre n'est pour moi ni marquant ni à jeter, c'est une tranche de vie à la John Green, dont je tire à peu près le même avis que pour "Le théorème des Katherines" : simple, efficace, ça ne marque pas les esprits mais ça occupe (désolée pour tous les grands fans de "Tortues à l'infini"...).


Citation : "Tout le monde peut vous regarder. Il est plutôt rare de trouver quelqu'un qui voie le monde tel que vous les voyez."

ET MAINTENANT LE PODIUM !



Ma note : 17/20


Résumé :

Margo Roth Speigelman, le nom aux six syllabes qui fait fantasmer Quentin depuis toujours. Alors forcément, quand elle s'introduit dans sa chambre, une nuit, par la fenêtre ouverte, pour l'entraîner dans une expédition vengeresse, il la suit.

Mais au lendemain de leur folle nuit blanche, Margo n'apparaît pas au lycée, elle a disparu. Quentin saura-t-il décrypter les indices qu'elle lui a laissés pour la retrouver ? Plus il s'en rapproche, plus Margo semble lui échapper...


J'ai entamé ce roman sans en avoir lu le résumé et ayant entendu plusieurs avis négatifs. Et bien j'ai été surprise ! Je me suis rapidement attachée au héro, Quentin, et, alors que je craignais que son attirance pour Margo ne soit trop exagérée, l'auteur a su doser son personnage pour le rendre réaliste. Ainsi, Quentin est un adolescent comme vous et moi qui peut se réveler parfois naïf, impulsif, déterminé.

Pour résumé j'ai aimé ce roman car, contrairement à beaucoup de John Green, il est réaliste, autant du point de vue relations amour/amitié qui lie les personnages que de leur façon d'agir. L'histoire n'est ni plombante ni motivante, mais réelle, avec les petites touches de philosophie, d'humour et de légereté que l'on aime.


Citation : "Il est si difficile de partir, jusqu'à ce qu'on parte. Ensuite, c'est le truc le plus fastoche du monde."




Ma note : 18/20


Résumé : Miles Halter a seize ans mais n'a pas l'impression d'avoir vécu. Assoiffé d'expériences, il quitte le cocon familial pour le campus universitaire : ce sera le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Et de sa rencontre avec Alaska. La troublante, l'insaisissable Alaska Young, insoumise et fascinante. Amitiés fortes, amour, transgression, quête de sens : un roman qui fait rire, et fondre en larmes l'instant d'après...


John Green s'immisce dans la peau d'un lycéen et de ses rencontres, de ses amis, de ses amours. L'histoire tourne autour d'un événement d'où découlent les chapitres ("130 jours avant", "la veille", "le lendemain", "50 jours après", etc.). Ça n'est pas le roman le plus marquant, d'ailleurs, mis à part cet événement il ne se passe pas grand chose, mais il est addictif et se dévore rapidement. Le personnage principal est très attachant et on peut facilement nous identifier à lui. De plus il a l'étrange manie de connaître toutes les dernières paroles d'Hommes célèbres, ce qui est à la fois drôle et instructif.


Citation : "Alors je suis retourné dans ma chambre et je me suis écroulé sur mon lit, en me disant que si les gens étaient de la pluie, j'étais de la bruine et elle, un ouragan."




Ma note : 19/20


Résumé : Hazel, 16 ans, est atteinte d'un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l'évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu'elle s'y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d'autres jeunes malades. C'est là qu'elle rencontre Augustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l'attirance est immédiate. Et malgré les réticences d'Hazel, qui a peur de s'impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d'amour commence... les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie.

C'est un livre qu'on a eu raison de me conseiller, et que je conseillerai à mon tour. Je l'ai lu en deux ou trois jours, il m'a accompagné partout, à mon chevet, dans les couloirs, devant les salles de cours... "Nos étoiles contraires" aborde la maladie du point de vue d'une adolescente attachante, intelligente, touchante. Elle en a marre qu'on la mette en position de victime, que l'on lui autorise certaines choses par pitié. J'ai trouvé ce livre très émouvant, et, bien que les histoires d'amour ne soient pas mon fort, celle-ci est une exception. On y retrouve des métaphores et des jolies phrases sur la vie, la mort, l'amour. L'écriture est simple, adaptée aux ados comme aux adultes, tout en finesse et en légèreté. Une fois le livre refermé et les larmes séchées, vous allez mourir d'envie de vous en procurer un nouveau du même auteur ! Citation : "Sans souffrance, comment connaitre la joie ? Un point de vue que j’avais toujours trouvé d’une stupidité et d’un manque de finesse inouïs. Pour le démontrer, il suffisait de dire que, même si le brocoli existe, ça n’empêcherait pas le chocolat d’être bon."

CONCLUSION


Bon, je ne pouvais pas terminer cet article sans un petit bilan de mes lectures. Voici donc un résumé de ce que j'aime en général chez l'auteur et ce qui me plait moins.

Tout d'abord, j'ai beaucoup aimé les personnages. À chaque fois, on remarque que le héro n'a rien d'un héro, c'est souvent un adolescent peu populaire avec un ou deux amis qui se démarquent des autres. Il a toujours une obssession ou un tic qui le caractérise ce qui le rend davantage attachant voir comique. D'auilleurs c'est ce deuxième point que j'aime chez l'auteur : sa touche d'humour. Jamais au point de pouffer évidemment mais certaines blagues m'ont bien fait sourire.

En résumé je ne vois qu'un point négatif aux histoires de John Green, ce sont les dialogues. En effet, souvent, les relations amoureuses perdent de leur réalisme car les dialogues paraissent faux, écrits à l'avance. Comment ces gamins de 16 ans pourraient sortir des métaphores à chaque fois qu'ils ouvrent la bouche ? Ce point m'a un peu gênée, même si beaucoup trouvent que ça rajoute du charme à l'histoire et s'empressent de surligner les jolis mots d'amour.

Pour conclure dans la conclusion je vais dire que cet auteur m'a bien plu, ses histoires sont légères et drôles mais aussi touchantes et philosophiques. J'aimerais qu'il écrive sur d'autres sujets que l'amour parce que je m'en lasse un peu...

 

Et voilà ! Mon article est terminé, j'espère que je ne vous ai pas ennuyé avec tout ce texte... Bref on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel article !


À très vite !!

Enabla ;)

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